Ancien élève des beaux-arts de Dijon, d'abord photographe et performeur, il travaille avec de nombreuses techniques : affiches déchirées, tags, pochoirs sur toile ou sur mur. Ses influences sont très variées : futuristes, réalisme socialiste, peinture chinoise traditionnelle dont il a souvent utilisé les motifs dans ses pochoirs. Sa technique est basée sur des fonds très abstraits peints à main levée sur lesquels il repeint des pochoirs souvent inspirés de photos d'actualité ou de slogan politiques.
En 1985, il participe au premier rassemblement du mouvement graffiti et d'art urbain à Bondy (Île-de-France), à l'initiative des VLP, avec Miss Tic, Blek le rat, Banlieue-Banlieue, SP38, Jef-Aérosol, Nuklé-Art, Graphito, Futura 2000…
En 1987, à l'occasion du 10e anniversaire du Centre Pompidou, Epsylon Point fait partie des 95 artistes réunis dans l'exposition "Free Art, l'année Beaubourg" au "Free-Time" de la rue Saint-Martin, à Paris, avec, entre autres, Robert Combas, François Boisrond, Jérôme Ménager, Miss Tic, SP 38, Banlieue-Banlieue, Jean Starck, Ody Saban, Lolochka, Henri Schurder, Monique Peytral, Paëlla Chimicos, Daniel Braugeste, Pascal Barbe, Daniel Cueva, Rafael Gray, les VLP…
« L’œil pétillant, le regard narquois. Le pochoir fait partie de sa manière de « vivre autrement » : au Moyen Âge, il aurait été troubadour. Fou de BD et fou de la rue, le pochoir a permis la rencontre de ses deux folies, pour son plus grand plaisir... Il œuvre avec sa complice la Cigne. »
Pour écouter Epsylon Point sur "Find", web radio éphémère de l'exposition "Future Is Not Dead" dans l'émission du 6 juin 2018, cliquez à 1h02 sur le lien ci-dessous :