Joaquim Borregana arrive en France en 1963 et y effectue toute sa scolarité. À l’âge de 12 ans, il commence par la bande dessinée.
En 1977, il commence à vivre à Paris. Le rock et d'autres musiques urbaines l'intéressent.
N'ayant pas de disposition pour la musique, il fait la promo de groupes d'amis avec des affiches faites à la main puis photocopiées, et avec des pochoirs avec le nom du groupe.
En 1979, il fait sa première exposition collective, invité par son professeur de dessin ; il forme également le groupe d'intervention artistique Les Explorateurs du gris avec Joaquim Pereira, avec qui il crée en 1980 le concept Nuklé-Art (les enfants de l'ère nucléaire, de l'art global dans diverses activités artistiques : musique, bande dessinée, vidéo, peinture, performance, etc.).
Le concept devient en 1984 avec l'arrivée de Kriki (Christian Vallée) et Paul Etherno le groupe Nuklé-Art, qui finira intégré dans les Médias-Peintres, aux préoccupations proches de la figuration libre, avec des interventions de rue au pochoir, affichages d'originaux peints, et performances. Le groupe Nuklé-Art prendra fin mi-1987. Ils exposeront à la galerie Patras, à la Galerie Photo graffitis et participeront à la première Vente Binoche. Les jeunes débarquent en 1986 entre autres et figurent dans le livre Pochoir à la Une, et dans le film Murmures Impatients, Paris impromptu de Jacques Renard
En 1990, il peint sur le mur de Berlin, 9 mètres sur les 1300 mètres que comprennent ce qui restera du mur, la East Side Gallery. En 2009, pour les 20 ans de la chute du mur, il va rénover son œuvre en la métamorphosant et non en faire la copie exacte de ce qu'il avait fait en 1990.
Kim Prisu expose dans les années 1990 à la galerie Anne Rouff, au 18 avenue Matignon galerie Christophe, à la galerie Sanguine…
L'œuvre de Kim Prisu est un regard tourné vers la tribu globale de ce monde et comme le monde en perpétuel changement, un grand zapping dans des couleurs « Videomatik », avec humour et fantaisie, de tout le flot contemporain d'images : graffiti, pochoir, images informatiques, photos, tradition des arts plastiques, le tout dans une émotion et sensation bien singulière.
Ces expositions sont de grands patchworks d´images figuratives dans divers modes de pensées et techniques.
En 1996, Kim Prisu retourne vivre au Portugal où il continue son projet et son activité artistique comme mode de vie, à travers le théâtre, les affiches, la poésie « Inpensamental » avec les Inteiros, la performance, la peinture, la sculpture, les azulejos et la vidéo.
Pour écouter Kim Prisu sur "Find", web radio éphémère de l'exposition "Future Is Not Dead" dans l'émission du 31 mai 2018, cliquez à 1h04 sur le lien çi-dessous :